Faire fructifier le bonheur
Cet énoncé prend tout son sens par le fait que le bonheur, normalement, ne se calcule pas, ne se compte pas, ne s’évalue pas alors que la mission première de la Fondation est non seulement de le calculer, de le compter, et de l’évaluer, mais encore mieux, de le faire fructifier, ce bonheur. J’ai hésité longtemps entre « faire fructifier le bonheur » et « faire fructifier le volume de bonheur ».
Pourquoi ce dilemme? Simplement parce que je veux mettre en évidence la SOURCE de cette abondance si précieuse. Cette abondance qui permet, conjuguée avec les idées de grandeur de son Fondateur, de réaliser les rêves, non pas seulement des bénéficiaires finaux, mais de tous ces gens qui ont, eux aussi, tout comme moi, des idées de grandeur pour venir en aide aux autres, mais qui n’ont malheureusement pas les moyens de leurs ambitions. Ces gens seront toujours les récepteurs primaires de notre bienfaisance et c’est principalement à eux que s’adresse cette Fondation. En effet, la FB a comme mandat premier (lettres patentes)de donner à d’autres fondations.
Quelle est donc cette source d’abondance? C’est tout simplement le marché des actions de pacotille sur les marchés publics (Bourse). Le fameux domaine des penny-stocks et des start-ups. Le domaine le plus risqué et dangereux qui existe, probablement, mais Ô combien potentiellement rentable et payant pour qui sait tirer son épingle du jeu. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’un graphique à la Bourse fait partie intégrante du logo de la Fondation.
L’une des 2 missions de la FB, nous y revenons, est de faire fructifier le bonheur. Mais comment calculer le bonheur en chiffres et, plus encore, comment mesurer la fructification de ce bonheur qui s’avère être, en l’occurrence, la rentabilité ultime recherchée de ma Fondation? Parce que cette fondation sera gérée exactement comme mes investissements à la Bourse, soit en fonction de la plus grande rentabilité possible. Donc, cette rentabilité est calculée simplement par le NOMBRE de personnes pour qui la FB aura contribué à améliorer, ne serait-ce qu’un tant soit peu, le niveau de bonheur. Voilà comment je calcule la fructification du bonheur.
Promouvoir les dons sous forme d’actions
Forte de ses contacts dans les réseaux financiers, la FB compte promouvoir les dons de charité sous forme de dons d’actions, plutôt qu’en argent. La FB compte informer la communauté financière élargie (courtiers, planificateurs financiers, investisseurs, institutions, etc.) des avantages de donner sous forme d’actions. En effet, cette stratégie fiscale est parmi les plus avantageuse, car elle offre, en plus du crédit pour dons de charité pouvant aller jusqu’à près de 54%, une exonération d’impôt à payer sur le gain de capital créé par le don. Autrement, ce transfert aurait été traité par le fisc comme une vente présumée et aurait déclenché l’imposition la totalité du gain de capital.
Par exemple, si vous contribuez à votre REER, vous obtenez une déduction fiscale de 100% du montant contribué, soit un crédit d’impôt pouvant aller jusqu’à 54% du montant contribué. Par contre, il y a un maximum de déduction (moins de 18% du revenu gagné): ceci n’est pas très élevé si on le compare à celui associé aux dons d’actions (75% du revenu). Si vous détenez des actions et faites des dons de charité en argent, c’est là où vous faites une erreur qui vous coûte jusqu’à 25% du montant faisant l’objet du don. Il faut donc ne pas vendre lesdites actions mais plutôt les transférer à une Fondation qui accepte les dons sous forme d’actions. La Fondation Beausoleil les accepte, elle…bien sûr.
Le principal projet de la Fondation pour faire la promotion des dons d’actions plutôt qu’en argent est la remise d’une Bourse de 100 000 à 150 000 actions de la compagnie RYAH Group Inc. inscrite au CSE (Canadian Security Exchange) sous le symbole RYAH, dont le fondateur est un actionnaire important, à 100 fondations de plus petites tailles qui, pour la plupart, n’acceptent pas encore les dons sous forme d’actions. Ceci aura pour effet d’amener 100 organismes québécois à accepter les dons sous forme d’actions et de pouvoir en faire la promotion auprès de leur banque de donateurs pour leurs propres bénéfices. Les gens sont souvent portés à donner des montants plus importants lorsqu’il s’agit d’actions. Pour moi, c’est le cas, en tout cas.
La FB veut être considérée comme une pionnière dans l’adoption par tous de cette stratégie fiscale tellement avantageuse. Vous économisez jusqu’à 75% du montant donné, mais l’organisme, lui, reçoit 100% du montant et même parfois plus, si ladite action continue de monter entre le transfert par vous et la vente par l’organisme. C’est comme si le fisc payait les trois quarts de votre don…
Pour vous démontrer à quel point cette stratégie fiscale peut impliquer des effets de levier importants, voyez l’exemple réel suivant :
Serge a donné 1 000 000 d’actions de l’entreprise PEAK qu’il a payées 200 000 $. Il les a transférées à la Fondation Robert Piché alors qu’elles avaient une valeur de 1 970 000 $. La Fondation Robert Piché a vendu les actions pour la somme de 2 139 000 $. Pour sa part, Serge a obtenu une exonération du gain en capital prévu pour cette transaction de 450 000 $ plus un crédit d ’impôt au montant de 1 050 000 $ qu’il a pu appliquer sur ses revenus annuels de toutes sources. Dans cette transaction, la Fondation Robert Piché a encaissé une somme de 2 139 000 $, don qui aura couté seulement 200 000 $ à Serge.
Pour un ratio de 10.7/1, c’est ce qu’on appelle faire fructifier le bonheur!